
Atchadour, le 11.04.2020
J'habite le village d'Atchadour, dans le Tavoush qui comme le reste du monde est touché par le coronavirus. Nous sommes dans une période où vivre est très difficile et il faut être très responsable, pas seulement pour nous mais aussi pour le monde. Nous tâchons de faire tout pour nous délivrer de cette crise. Le monde lutte contre un virus dangereux qui ôte beaucoup de vies.
Quant à moi, je ne sors pas de la maison autant que possible. Je suis mes cours par internet. En cas de sortie, j'observe toutes les règles de sécurité. Je mets un masque, des gants médicaux et je prends bien sûr avec moi de l'alcogel, pour désinfecter mes mains périodiquement. En effet, les régles, en raison de la situation extraordinaire, sont de sortir de la maison avec des masques, des gants, remplir le feuillet du déplacement. En cas de symptômes, il faut s’adresser immédiatement à un docteur. Maintenant c’est la période la plus difficile pour les médecins. Nous tâchons faire tout ce qui est nécessaire pour ne pas compliquer leur travail. Les médecins sont restés pour travailler au nom de nous tous, nous restons chez nous par respect pour eux...
Dans notre pays, on a déclaré la situation extraordinaire. Tous les magasins sont fermés ainsi que les centres de loisirs, les établissement d’enseignement et aussi plusieurs institutions. Seuls, les magasins d'alimentation restent ouverts. Dans notre village aussi se déroule le confinement. Les magasins d'alimentation fonctionnent seulement mais ils sont presque vides. Dès le premier jour du confinement, les gens les ont vidés.
A vrai dire, le virus a un côté positif. Il nous a appris être plus responsable, passer beaucoup de temps à être propres, sentir le danger de perdre la vie. Il nous a appris à apprécier même les plus petits objets qui nous entourent. Nous rêvons maintenant de notre vie quotidienne. Je crois qu'à l’avenir les gens changeront, feront attention à leur santé. C’est vrai, ce sera une crise économique pour le monde, mais j’espère que la situation sanitaire va s'améliorer et que l'on reviendra à une période plus sereine.
Varsik Isakhanyan,
étudiante de troisième année

Sevkar, le 15.04.2020
J'habite un petit village à l'est de l'Arménie, Sevkar, qui compte 2320 habitants. J’adore mon village. J'y suis née et j'ai grandi ici .Dans mon village il y a deux patients qui ont le coronavirus La mairie de Sevkar aide les familles ayant des enfants mineurs et qui vivent dans de mauvaises conditions.
Je voudrais vous parler un peu de ma journée. Ma famille et moi restons à la maison. Dans ma famille il y a cinq personnes( ma grand-mère , mon père, ma mère, mon frère et moi) . Chez nous aussi, la situation est grave. Nous ne sortons pas de la maison. Dans ma famille, seul mon père travaille, ma grand-mère est retraitée. Mais maintenant, mon père n'a plus d'emploi et nous devons vivre de la pension de ma grand-mère . Il y a quelques jours, nous avons été informés que nous devions payer nos frais de scolarité. Mais parce que maintenant mon père ne travaille pas je ne peux pas régler ces frais.
Malgré ces difficultés, il y a toujours de l'amour dans ma famille. Maintenant, nous avons plus de temps pour être ensemble. Nous regardons un film ensemble, écoutons les histoires intéressantes de ma grand-mère, goûtons aux repas que ma mère a préparés. Sans ce virus, tout serait parfait. C'est vrai que j'habite dans un petit village mais je suis heureuse. Mais je suis très inquiète pour ma famille car mon père et ma mère ont des problèmes de santé et ma grand-mère est âgée.
Je veux vraiment que tout cela passe vite pour que personne d’autre ne perde un parent. Le virus corona a montré que la richesse n'est pas une protection, les riches sont aussi vulnérables que les pauvres. Que s'est-il passé en un jour? Le monde s'est tu, les gens semblent avoir perdu le droit de parler, ils ont même été privés d'air respirable par le nez et la bouche. C’est dommage ! J'espère que tout se passera bientôt. Je prie pour ça tous les jours.
Maroussia Ohanian
Université d'Idjevan - Deuxième année

Le Samedi 14 décembre 2019, au Château de Belleville à Gif/Yvette, a eu lieu le traditionnel repas arménien en présence de Mme M.C. Fauriaux, Maire adjoint au service culturel de Gif et de M. H. Khemchyan, représentant de l'ambassade d'Arménie en France.
Environ 80 convives ont pu applaudir le spectacle d'une dizaine d'enfants de l'école de Chaville, qui ont chanté et dansé, guidés par leurs professeurs, Ani, Nazéli et Rozine.
Quatre danseuses du ballet Navasart ont apporté beaucoup de charme à la soirée et ravi les spectateurs. Comme l'a expliqué Rozine, dans l'Arménie ancienne, Navasart représentait la période des festivités du Nouvel an, moment de liesse intense célébrant la culture arménienne.
Une charmante soirée donnant un avant-goût des fêtes de Noël!
Siège : 30, allée de la Bergerie 91190 - Gif-sur-Yvette |
Courriel : aefarmenie.fr@gmail.com Tel : 06 22 70 31 40 |
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